Partenaire engagé de son milieu, Espace carrière développe et prend part à des projets qui améliorent la vie de sa communauté tout en poursuivant sa mission principale, soit d’amener les individus à atteindre leurs objectifs de carrière de façon harmonieuse et durable. Parmi les différentes initiatives mises de l’avant, nous retrouvons le projet de sensibilisation à l’arrachage des plantes nuisibles, « La CIEC, on se l’arrache! ».
Un projet né d’une volonté commune
En collaboration avec la Ville de Saint-Hyacinthe et initié en 2014 par madame Céline Lussier-Cadieux, alors présidente du Boisé des Douze, « La CIEC, on se l’arrache ! » vise à sensibiliser les citoyens, les entreprises et les membres de la communauté maskoutaine aux méfaits de l’herbe à poux, une plante nuisible pour la santé. Dès sa première édition, le projet a connu un franc succès auprès des Maskoutains, saluant son originalité et son impact positif sur la qualité de vie dans la ville. Au fil des ans, ce sont plus de 150 jeunes de la région qui ont contribué à l’initiative.
« Ayant été au cœur du projet pendant deux étés comme coopérant et trois étés comme coordonnateur de la CIEC, je ne peux plus m’empêcher d’en voir partout où je vais et de vouloir l’arracher ou sensibiliser le milieu ! » – Alexis Demers, coordonnateur de la CIEC depuis 2022.
Forts de cette expérience concluante, Espace carrière et ses partenaires ont élargi le champ d’action du projet en y intégrant l’arrachage de l’alliaire officinale, une plante invasive menaçant la biodiversité locale.
Développer des compétences pour un avenir prometteur
Au-delà de la lutte contre les plantes nuisibles, « La CIEC, on se l’arrache ! » offre aux jeunes participants une expérience pour acquérir des compétences précieuses pour leur intégration future au marché du travail. Ils développent avec ce projet des connaissances et des habiletés techniques en horticulture, notamment en apprenant à identifier les espèces nuisibles, mais aussi des compétences qui sont transférables à d’autres domaines d’emploi. En effet, les tâches à accomplir leur permettent d’apprendre à utiliser des outils de façon adéquate et sécuritaire, mais aussi, à développer leur tolérance face à un travail requérant un effort physique. Leur capacité d’adaptation est également mise à l’épreuve, car ils doivent composer avec les volontés de Dame Nature.
Loin de se limiter aux tâches manuelles, les jeunes s’impliquent également dans des initiatives de sensibilisation. Ils réalisent des capsules vidéo informatives, organisent des tournées dans les camps de jour de la ville pour sensibiliser les enfants et créent des supports promotionnels. Ces activités leur permettent de développer leur créativité, leur sens de l’organisation et leur capacité à enseigner et à convaincre.
Finalement, la collaboration avec les bénévoles du Boisé des Douze, ainsi que les interactions avec les citoyens et les employés municipaux permettent aux participants de développer des aptitudes relationnelles adaptées au monde du travail.
À travers l’été, nous voyons leur assiduité, leur persévérance, leur autonomie, leur leadership et leur confiance en soi grandir de manière significative.
Un engagement pour la communauté et l’avenir
Espace carrière tient à souligner l’apport précieux de la Ville de Saint-Hyacinthe, du Boisé des Douze et de tous les collaborateurs qui ont contribué au succès de « La CIEC, on se l’arrache ! » au cours des onze dernières années. Ensemble, ils œuvrent pour préserver la beauté et la santé de la communauté, en favorisant la prospérité de la flore indigène et en permettant aux jeunes participants de s’épanouir en tant que citoyens et travailleurs engagés. D’autant plus que le projet porte ses fruits ; de moins en moins de plantes d’herbe à poux sont retrouvées dans la ville de Saint-Hyacinthe et on considère que la contribution de cette initiative n’y est pas étrangère.
Nous sommes fiers de ce projet qui démontre qu’il est possible de concilier la préservation de l’environnement et le développement des compétences humaines, pour un avenir durable et prometteur… autant pour l’humain que pour la planète.
Catherine Breault, c.o.
Chargée de projets jeunesse
450 771-4500, poste 229