Marché de l’emploi : Entre promesses et réalités

Aux nouvelles : On manque de travailleurs partout!

Devant toi : Plein de pancartes NOUS ENGAGEONS!

Dans tes courriels et ta boîte vocale : Le silence total.

Tu te reconnais?

 

Toi qui as dû envoyer une vingtaine de CV, PARTOUT;

Toi qui t’es résigné à postuler dans des compagnies qui ne t’intéressent même pas;

Toi qui t’es fait dire durant les fêtes : comment ça tu ne travailles pas? Il cherche du monde partout! Tu ne fais pas d’effort!

 

Eh bien, sache que tu n’es pas seul.

 

Le taux de chômage qui augmente indique clairement la difficulté à trouver un emploi. Présentement, le taux est de 4,7 %, Sébastien Lavoie, économiste en chef à la Banque Laurentienne, écrivait dans un article du journal La Presse qu’il prévoyait un taux allant jusqu’à 6,5 % d’ici la mi-année prochaine! Quand l’on voit les grandes compagnies, telles que Desjardins et Olymel, situées ici même à Saint-Hyacinthe et d’autre compagnie comme Supremex, mettre à pied des dizaines d’employés, voire même fermer leur porte, il y a des questions à se poser face à la réelle difficulté des entreprises à trouver du personnel.

 

« On plonge dans l’inconnu », c’est ce que Benoit Dostie, professeur titulaire au HEC Montréal et directeur académique du centre interuniversitaire de statistiques sociales, a dit dans un article du journal Le Devoir, pour parler de la situation du marché de l’emploi à venir. Lui-même mentionne hésiter à parler de pénurie de main-d’œuvre, puisqu’il s’agirait davantage de « déséquilibres » entre ce que l’employeur recherche et ce que l’employé veut.

 

Dans le même article, l’économiste Vivian Li mentionne que bien que les postes vacants de 2021-2022 dans le secteur des services, dépassaient la quantité de main-d’œuvre disponible, il y aura un inversement du marché dans l’année qui vient. En raison du taux d’intérêt qui augmente, les entreprises auront de plus en plus de difficultés à embaucher, ce qui diminuera les possibilités d’emplois.

 

Ce que j’en conclus, c’est donc que malgré l’apparence d’une pénurie de main-d’œuvre, la réalité du marché de l’emploi est tout autre.

 

Dans mon bureau, je vois plusieurs clients revenir avec des refus parce qu’ils sont « surqualifiés », « pas assez qualifiés », ils n’ont « pas assez d’expérience », ils se font dire « pas de poste disponible », alors que les compagnies affichaient fièrement NOUS EMBAUCHONS/ NOUS VOUS FORMONS, dans leurs devantures.

 

Dans mon bureau, je vois également plusieurs clients revenir avec le sourire aux lèvres, car après des semaines à déposer des CV, à faire des entrevues et à cumuler les échecs, ils ont enfin leurs emplois de rêve.

 

Donc, toi qui te reconnais dans ce message, remonte tes manches et continue de cogner aux portes des entreprises qui t’intéressent. Prépare-toi un plan d’action solide, composé de petites étapes et célèbre chaque objectif réussi aussi grand ou petit qu’il soit!

 

Sache que dans cette mer de « non » qui s’étend devant toi, il y a une île prête à t’accueillir et à te donner ta chance.

 

Si jamais tu as besoin d’une aide pour ramer, Espace carrière est là pour t’accompagner et t’appuyer dans tes recherches.

 

Kim Phaneuf

Conseillère en développement professionnel

1305-4, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 3H3

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